The Union of Latmos and Pidasa
L'Union de Latmos et Pidasa
Sur le texte d'inscription relative à l’union entre Latmos et Pidasa
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6 ) Passant en Asie mineure, on a dressé un panorama de la documentation disponible sur les sympolities, qui conduit de la Troade à la Lycie, et de l’époque classique à l’époque impériale.
On a souligné les interventions des rois dès la fin de l’époque classique en Troade et en Ionie (Téos-Lébédos, Éphèse), l’intérêt de la documentation numismatique qui présente deux ethniques associés l’un à l’autre (e. g. Plarasa et Aphrodisias), souligné la spécificité des sympolities lyciennes connues par l’épigraphie d’époque impériale, et mis en évidence l’intérêt du cas des deux Colophon d’une part, des nombreuses sympolities attestées pour la Carie d’autre part.
On a étudié l’inscription relative à l’union entre Latmos et Pidasa, W. Blümel, Epigr. Anat. 29 (1997), 135-142, dans la zone frontière entre la Carie et l’Ionie, après avoir rappelé ce que l’on sait de l’histoire de ces deux cités avant la fin du IVe s. av. J.-C. On a commenté l’importance dans le texte de l’homonoia, la création de la tribu Asandris, les rapports financiers entre les deux communautés, le culte de la Tauropole.
Pour caractériser ce texte par rapport aux autres conventions d’unions entre cités, on a souligné la réalité du déménagement des Pidaséens à Latmos et la construction de maisons sur la terre publique de Latmos, l’union des corps civiques prévue par les mariages, l’absence d’affichage de l’inscription à Pidasa, la fusion complète des deux communautés par disparition de celle de Pidasa.
C’est donc non une simple sympolitie, qualification proposée par A. Bencivenni, mais un véritable synœcisme, comme l’a défini M. Wörrle, que prévoyait le décret de Latmos, à l’instigation d’Asandros de Carie.
On a situé le texte dans la documentation déjà disponible sur la carrière de ce dynaste entre 323 et 313, et on s’est interrogé sur la durée de l’union entre les deux communautés, qui a dû être assez courte.
7) Le traité de sympolitie entre Milet et Pidasa, Milet I 3. Das Delphinion (1914), no 149, a permis de continuer l’histoire territoriale de la région du Grion et du Latmos. On a commenté le texte, le plus détaillé et le mieux conservé parmi les conventions de sympolitie, en examinant sa datation, en 187 ou 186 av. J.-C., en relation avec l’histoire d’Héraclée du Latmos, les institutions et le calendrier politiques de Milet, la défense de Pidasa (sens de l’expression « kata chôran » l. 17), les mesures permettant l’intégration fiscale progressive des Pidaséens. Si les Pidaséens ont sans doute en partie émigré à Milet déjà au moment de la conclusion de la convention, il n’est pas prévu qu’ils y émigrent tous; il est certain que le territoire rural de Pidasa, de fait assez éloigné de la ville de Milet, continuera à être exploité par les Pidaséens.
Les clauses fiscales permettent de restituer leur économie, dans un cadre géographique qu’éclairent la localisation de la ville et les témoignages des voyageurs anciens. Les Pidaséens reçoivent certes la citoyenneté milésienne, mais ne paraissent pas devoir être répartis dans les subdivisions civiques de Milet. Défendus par les Milésiens en cas de conflit avec une tierce cité, ils perdent d’un point de vue international la personnalité juridique d’une cité indépendante; mais ils semblent devoir conserver un statut institutionnel propre dans la cité de Milet, comme aussi leurs cultes poliades et leurs domaines sacrés et publics; on ne mentionne pourtant pas de magistrats qui leur soient propres. On a donc souligné les différences entre le synœcisme entre Latmos et Pidasa, avorté, et la sympolitie entre Milet et Pidasa, qui à terme se solda de fait par la disparition de cette dernière.
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The text of inscription on the union between Latmos and Pidasa
6) Turning to Asia Minor, it gave an overview of the available documentation on sympolities which leads from the Troad to Lycia, and the classical age to the imperial age.
It was pointed out the contributions of kings at the end of the classical period in Troad and Ionia (TEOS-Lébédos, Ephesus), the interest of numismatic literature which has two ethnic associated with each other (eg Plarasa and Aphrodisias), emphasized the specificity of sympolities Lycian known epigraphy of the imperial era, and highlighted the interest of the two cases Colophon on the one hand, many sympolities certified for Carie other.
We studied the inscription on the union between Latmos and Pidas, W. Blümel, Epigr. Anat. 29 (1997), 135-142, in the border area between the caries and Ionia, after reviewing what is known about the history of these two cities before the end of the fourth century av. This has commented on the importance in the text of homonoia, the creation of the tribe Asandris, the financial relationship between the two communities, the cult of Tauropole.
To characterize it in relation to other agreements between unions cited, it was pointed out the reality of relocation Pidaséens to Latmos and building houses on public land Latmos, the union of the civic body under weddings, l failure to display the listing in Pidas, the full merger of the two communities of the disappearance of Pidas.
It is therefore not a simple sympolitie, qualification proposed by A. Bencivenni, but a true synœcisme as defined Mr. Wörrle, provided that the decree of Latmos at the instigation of Asandros of caries.
It was located in the documentation already available on the career of the dynasty between 323 and 313, and questioned the length of the union between the two communities, which have been quite short.
7) The Treaty between Miletus and sympolitie Pidas, Milet I 3. Delphinion Das (1914), No. 149, allowed to continue the history of the territorial area of Grion and Latmos. On a commenté le texte, le plus détaillé et le mieux conservé parmi les conventions de sympolitie, en examinant sa datation, en 187 ou 186 av. J.-C., in connection with the history of Heraclea Latmos, institutions and the political calendar of Miletus, the defense of Pidas (meaning of "kata chôran" l. 17), measures allowing 'progressive tax Pidaséens. If Pidaséens have no doubt partly migrated Miletus at the time of the conclusion of the Convention, it is not expected to migrate to all, it is certain that the rural areas Pidas in fact quite far from the city of Miletus, will continue to be exploited by Pidaséens.
The clauses allow tax refund their economies in a qu'éclairent geographical location of the city and the testimonies of former passengers. The Pidaséens receive citizenship milésienne certainly, but do not seem to be divided in subdivisions civic Miletus. Defended by Milésiens in case of conflict with another city, they lose from an international legal personality of an independent city, but they seem to maintain their own institutional status in the city of Miletus, as well as their religious poliades and their sacred areas and public and it does not judges of their own. It was therefore stressed the differences between synœcisme between Latmos and Pidas, aborted, and sympolitie between Miletus and Pidas, which ultimately ended in fact by the disappearance of the latter.
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EPIGRAPHICA ANATOLICA
Zeitschrift für Epigraphik und historische Geographie Anatoliens
HEFT 31 (1999)
The Union of Latmos and Pidasa
L'Union de Latmos et Pidasa
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